Colophon
Z1NZ0L1N
est publié depuis juillet 2024
par Anthony Nelzin-Santos
ISSN 2970-135X
Qui ?
Bonjour ! Je m’appelle Anthony Nelzin-Santos. Le jour, je suis critique technologique chez MacGeneration et enseignant de journalisme numérique à l’université Lumière Lyon 2. La nuit, je suis créateur de caractère(s) chez A17S. Entre les deux, je prends des notes à l’encre violette et des photographies à l’improviste. J’ai la chance de vivre avec une femme qui soutient mes obsessions fugaces, supporte mes incessants détours pour admirer de vieilles devantures et excuse mes fausses notes au piano.
Quoi ?
Le mot “zinzolin” désigne la couleur violacée, moins bleue que la prune et moins rouge que la garance, tirée du jujube séché selon l’étymologie italienne (giuggiolino) ou de la graine de sésame selon l’étymologie mozarabe (djoudjolân). D’où qu’elle provienne, c’est ma couleur favorite, et pas seulement parce qu’elle sonne vaguement comme mon nom. L’emblème de Z1NZ0L1N est une représentation stylisée d’une fleur qui n’est ni celle du ziziphus jujuba ni celle du sesamum indicum, mais celle d’une plante fantasmagorique dont les couleurs changeraient au fil des saisons.
Où ?
Z1NZ0L1N est hébergé à Amsterdam par Digital Ocean. J’ai publié des notes depuis Bourg-en-Bresse, Lyon, Paris, Porto et Toulouse.
Quand ?
En juin 2011, j’ai ouvert le blog métro[zen]dodo afin de poursuivre les réflexions entamées pendant mes études universitaires sur les technologies de l’écriture et les écritures de la technologie. Au fil des années, il a incorporé les contenus de projets lancés (et abandonnés) en parallèle, tout en accueillant mes premières recherches typographiques et mes fiches de lecture. Autant dire que je ne savais plus où donner de la tête.
En janvier 2014, j’ai créé l’association Zinzolin pour organiser des ateliers d’éducation aux médias dans les collèges et les lycées de la région rhônalpine. Après dix années aussi enrichissantes (les documentalistes et les éducateurs spécialisés sont des héros) qu’éprouvantes (le ministère de l’Éducation nationale est un enfer), j’ai décidé de ranger mon bâton de pèlerin et retrouver un peu de temps libre.
Z1NZ0L1N reprend les obsessions de mon ancien blog et le nom de mon ancienne association, mais pas leurs archives, depuis juillet 2024.
Comment ?
Les notes de Z1NZ0L1N débutent souvent leur existence dans les pages des carnets A5 qui menacent de déborder de mon Roterfaden Taschenbegleiter SO_20. Lorsque je n’écris pas à l’encre violette avec l’un de mes nombreux stylos-plumes, j’utilise un rollerball Zebra Sarasa Clip ou un stylo-bille Caran d’Ache 849. Il m’arrive de laisser passer un feu vert (ou trois) le temps de retenir une fulgurance dans la petite application Bloom.
Qu’elles soient composées de pigments ou de pixels, mes notes sont transcrites dans iA Writer et corrigées avec Antidote avant d’être envoyées dans le système de gestion de contenus Ghost. Pour préserver mes doigts, je tape uniquement sur des claviers mécaniques. Je collectionne les machines à écrire de la marque italienne Olivetti, mais je n’irais pas jusqu’à prétendre que je m’en sers sérieusement. Le thème de Z1NZ0L1N tire toutefois son nom de la fameuse Lexicon 80 dessinée par Marcello Nizzoli et doit beaucoup à la police Space Mono de la Colophon Foundry et aux icônes du projet Phosphor.
Z1NZ0L1N est distribué sous les termes de la licence Creative Commons BY-SA 4.0. Sauf mention contraire, vous êtes libre de partager et d’adapter les contenus publiés sur Z1NZ0L1N à condition de créditer leur auteur (Anthony Nelzin-Santos) ainsi que leur provenance (Z1NZ0L1N) et de partager votre travail dans les mêmes conditions.
Combien ?
Le renouvèlement annuel du nom de domaine z1nz0l1n.com
coute une dizaine d’euros et l’hébergement du site coute une quinzaine d’euros par mois. Ce n’est pas mon passetemps le plus couteux, mais si vous voulez financer l’addiction à la caféine sans laquelle je ne saurais écrire, vous pouvez le faire sur Kofi.
Pourquoi ?
J’écris pour oublier, je publie pour me souvenir.